Usages contemporains de la phénoménologie

dimanche 28 septembre 2008.
 

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Usages contemporains de la phénoménologie, Paris, Sens et Tonka, 2008 (avec F.-D. Sebbah).

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Deux auteurs de sensibilité différente dépeignent la situation actuelle de la phénoménologie dans une série de chapitres, commis par l’un ou l’autre, qui entrent en “dialogue”. La phénoménologie, est, d’abord, saisie via le legs des pères fondateurs (Husserl et Heidegger), puis examinée dans les “passages à la limite” auxquels elle donne lieu dans une certaine filiation française (Derrida, Henry, Levinas, Marion). Ensuite, les auteurs s’intéressent aux croisements de la phénoménologie avec les sciences, soit qu’elle entre dans des transactions risquées avec les sciences cognitives, soit qu’elle donne son langage à la méditation du fondement des mathématiques. Ils poursuivent en mesurant l’avenir possible de la phénoménologie, soit dans le cadre d’un nouveau programme de réflexion de la culture (l’ethanalyse), soit comme “phénoménologie d’écrivain” qui endosse le plus philosophique de l’“attitude philosophique”, interrogeant les questions défiant tout traitement positif. Le livre est clos par une brève “rétrospective duelle”, où chaque auteur propose son propre bilan. La contribution de J.-M. Salanskis rassemble des éléments écrits entre 1999 et 2002. Ces éléments annoncent le contenu de Philosophie des mathématiques (à paraître en 2008), Territoires du sens (2007) et Heidegger, le mal et la science (à paraître). Two quite different minded authors try and depict contemporary situation of phenomenology. They do so in a sequence of chapters, written by one or the other, and which enter into some kind of dialogue. Phenomenology is first taken as the founding fathers legacy (Husserl, Heidegger). Then it is examined at the level of the gestures of “going to the limit” it inspired in some recent French descent (Derrida, Henry, Levinas, Marion). Next both authors take interest in crossings of phenomenology with science : either phenomenology is seen looking for risky transactions with cognitive science, or it provides for the right language for foundations of mathematics. They pursue by estimating the future of phenomenology. They picture it either as a new program for the reflection of culture (called etho-analysis), or as “writer phenomenology”, taking up the most characteristic philosophical gesture, that of questioning beyond any positive treatment. The book ends by a short double voiced retrospective : each author offers his concluding words. J.-M. Salanskis’s contribution is made out pieces written not later than 2002, which more or less prepare contents to be found at a more mature level in Philosophie des mathématiques (Vrin, 2008, to appear), Territoires du sens (Vrin, 2007) and Heidegger, le mal et la science (to appear).



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